Au jardin

2020 aux champs

Je dois bien admettre que pour traverser cette année anxiogène, de crise sanitaire, de sécheresse et de catastrophes naturelles, j’ai eu de la chance !

Cette année est la plus belle que j’ai eu à connaître jusqu’à présent, et il était temps, enfin, de me réjouir de voir mes champs rayonner de vie, de couleurs, et d’abondance.

Les jeunes plantations de 2019 ont donné tout leur possible, et je peux me réjouir d’avoir enfin augmenté ma production. En m’organisant mieux et en m’équipant un peu, j’ai gagné beaucoup de temps au désherbage. J’ai ainsi pu mieux me consacrer aux récoltes, mais aussi à prendre plus de temps pour moi…et ça, ça n’a pas de prix!

Ma plus belle récolte, je crois, a été celle des roses de provins, tous les jours en mai, dont je vous propose les boutons séchés, pour vos infusions ou pour cuisiner.

J’ai par contre fait un net refus d’obstacle cette année avec l’ail des ours, et c’est au fur et à mesure de mars, mois du choc et de la sidération, que j’ai compris que je préférais ne plus cueillir l’ail des ours en abondance, comme j’avais pu le faire pour proposer du pesto en conserve. Deux raisons à cela: la stérilisation diminue la puissance de l’ail, et je n’aimais moins ce produit depuis que je le passais à l’autoclave. J’ai aussi eu l’impression que les stations de ma connaissance devenaient trop cueillies et que les populations étaient moins en forme….et là, ça n’allait plus pour moi…

Et puis, en toute fin de saison, après avoir abondamment interpellée par mes voisins, j’ai découvert une toute nouvelle station magnifique, et j’ai finalement fait une cueillette, très modérée vu la densité de la population. J’en ai fait du pesto cru pour mes voisins et j’ai séché le reste.

Je vous propose du coup trois nouveaux produits en herboristerie: des boutons de rose de provins, de l’ail des ours, et aussi de l’estragon.

17 novembre 2020

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